Les thés font souvent partie des boissons à intégrer dans le régime alimentaire d’une personne, dont le but est la perte de poids. Il ne s’agit pas d’une solution miracle, mais, couplé à des repas variés et équilibrés, le thé peut contribuer à cet effet minceur tant recherché. Voici les grandes variétés de thé chinois qui existent, il y en a pour tous les palais !
Le thé vert
Le thé vert de Chine figure parmi les thés les plus anciens et les plus connus dans le monde entier. Il est tout aussi bien consommé en Asie qu’en Occident. Ce thé chinois fait partie de la catégorie des thés non-fermentés, ce qui signifie qu’il a une forte teneur en antioxydants et en théine. Ses vertus antioxydantes sont donc souvent mises en avant pour les personnes en quête de perte de poids ou de la graisse abdominale. Ce thé vert se consomme beaucoup en période estivale, chaud ou froid.
Il se caractérise particulièrement par ses saveurs légères, assez fraîches et végétales. Il s’obtient suite à un processus spécifique : une fois les feuilles cueillies, elles sont exposées à une source de chaleur importante, dont le but premier est d’empêcher l’oxydation. Après l’étape du flétrissage et du roulage, elles sont ensuite séchées.
Le thé Pu'er
Le thé Pu’er est récolté exclusivement dans une région chinoise, le Yunnan. Il fait partie d’une grande famille de thé, même s’il provient essentiellement de l’arbre Camélia Sinensis. Il est donc convenable de dire qu’il existe plusieurs variétés de pu’er, aux arômes très différents. Leur saveur pourra varier selon le moment de l’année où les feuilles auront été cueillies, la maturité de celles-ci, leur fermentation… Il faudra trouver le thé Pu’er qui convient, car certains ont un goût davantage amer alors que d’autres sont beaucoup plus doux au palais. Ce thé est très apprécié en Chine puisqu’il favorise la digestion, notamment après un repas copieux et gras. Les scientifiques se sont même penchés sur le sujet et auraient constaté un effet brûle-graisse, relatif à la perte de poids. Il permettrait une meilleure assimilation des graisses par l’organisme et éviterait leur stockage inutile, ce qui explique pourquoi il figure souvent parmi les boissons minceur.
Le thé à l’huile
Le thé à l’huile est un thé chinois bien particulier, produit et consommé essentiellement par un peuple vivant à Guilin, une ville située au sud de la Chine. Pourtant, cette pratique s’exporte et intéresse les occidentaux. Originellement, il est préparé par ces locaux qui vivent dans les montagnes, afin qu’ils puissent se réchauffer, lorsque les conditions climatiques deviennent difficiles. La boisson se prépare à partir de feuilles de thé, qui seront mélangées avec un assaisonnement spécifique : de l’ail, du gingembre, du piment et du sel. Ensuite, l’huile est ajoutée pour y faire revenir tous les ingrédients. Une fois la mixture broyée, il ne manque plus que l’eau. On obtient alors une boisson forte en bouche, couleur brun verdâtre. Ce thé à l’huile se consomme surtout avec des plats salés.
Le thé Oolong
Le thé Oolong se caractérise par sa couleur, qui se situe parfaitement entre le thé vert et le thé noir, tout est donc une question d’oxydation des feuilles. Ce thé chinois se fait souvent surnommer le « thé brun », mais se fait appeler également thé wulong.
Il s’agit d’un thé semi-oxydé, dont la teneur en théine est assez faible. Ainsi, il peut se consommer tout au long de la journée, jusqu’au soir, car il ne contient pas d’excitant. Le palais de la personne qui déguste ce thé chinois appréciera son arôme légèrement boisé. Là encore, ce thé asiatique minceur est reconnu pour combattre le cholestérol et les mauvaises graisses. Grâce aux polyphénols présents naturellement dans les feuilles de théier, le gras est éliminé plus facilement. Il est donc conseillé d’en boire régulièrement, au moins plusieurs fois par jour, pour espérer obtenir des effets.
Thé blanc
Le thé blanc est un thé non-fermenté ou très légèrement fermenté, qui connaît avec son homologue le thé vert, un franc succès auprès des amateurs. Pour autant, il a encore du mal à s’exporter de Chine, alors qu’il fait partie des thés les plus consommés en Asie depuis des siècles.
Contrairement au thé noir, il subit peu de transformation, une fois que les jeunes pousses ont été cueillies. Concernant le processus de fabrication de ce thé, l’oxydation n’a pas lieu. Les feuilles passent directement à l’étape du flétrissage et du séchage. Le thé blanc plaît beaucoup aux personnes, par ses notes douces et florales. Il accompagne volontiers quelques douceurs sucrées, mais peut également sublimer un plat salé.